Que les cavaliers professionnels aient, pour les meilleurs d’entre eux, le statut de sportifs de haut niveau est une chose somme toute normale, car il n’y a que les béotiens de mauvaise foi qui prétendent que le cheval fait tout et que son passager a un rôle quasi inexistant. Et, qu’on le regrette ou non, dans un monde où tout n’est qu’images et instantanéité, quel plus beau vecteur de communication pour des marques que le sport et quel plus beau miroir que les chevaux ? Certes, du fait de leur moindre grande exposition médiatique, bien que cela progresse, les sports équestres et leurs acteurs sont plus discrets dans ce domaine que les footballeurs, basketteurs et autres tennismans et leur contrat mirifique. On se souvient tout de même de Nelson Pessoa il y a presque quarante ans et son cheval Moët et Chandon…

 Aussi nous réjouissons-nous du partenariat entre Honda (premier motoriste modial, numéro de la moto dans le monde et septième constructeur automobile mondial, présent dans 150 pays) et Patrice Delaveau, vice-champion du monde de CSO en individuel et par équipe avec son étalon Orient-Express HDC (Haras des Coudrettes) aux Jeux équestres mondiaux de Normandie.

 Ary Vilaséca, président de Japauto Automobiles (qui a cinq concessions dans Paris et sa proche banlieue) et l’un des plus fidèles soutiens de Jours de Cheval, a souhaité associer le constructeur automobile japonais Honda au grand cavalier international français. Patrice Delaveau rejoint d’autres sportifs tels que Jean-Michel Bayle (motocross), Pascal Papé (rugby), Alain Bernard (natation) ou encore Jérôme Fernandez (handball)…

 « Aussi curieux que cela puisse paraître, Honda et Patrice Delaveau ont beaucoup de points communs : le sens de la perfection, l’obsession du détail et la passion pour le sport », explique Ary Vilaséca. Sans oublier que le Japon est un pays et un peuple passionné de chevaux.